Favoris, calendrier, stars à suivre, diffuseurs…. Le guide complet de la March Madness 2023 (2024)

Publié le 14/03/2023 à 14:27
Modifié le 14/03/2023 à 19:13
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March Madness – Le tournoi final de la saison NCAA débute ce mardi, avec les quatre rencontres du «First Four». Présentation complète de cet évènement majeur du mois de mars.

Favoris, calendrier, stars à suivre, diffuseurs…. Le guide complet de la March Madness 2023 (1)Déjà un an après une édition 2022 passionnante, marquée notamment par une demi-finale d’anthologieentre les meilleurs ennemis North Carolina et Duke, puis conclue par une finale renversante, remportée par une équipe de Kansas qui signait le plus large comeback de l’histoire du «Final Four», la «March Madness» est enfin de retour !

À partir de ce mardi 14 mars, 68 équipes, qualifiées à l’issue de la saison régulière, vont s’affronter dans le tournoi final de la saison NCAA. L’objectif : rester invaincu, tour après tour, pour tenter d’être couronné champion national à l’issue du «Final Four», qui se déroulera le 1er et 3 avril à Houston.

Comment se qualifier pour la «March Madness» ?

Il y a deux manières de se qualifier au tournoi NCAA:

– La première concerne 32 équipes, via les «auto-bids». Il s’agit des équipes dont la qualification est assurée par leur statut de champion de conférence. Car comme la NBA, la NCAA fonctionne par conférence : il y en a 32 au total en première division, et il y a donc 32 champions de conférences qualifiés automatiquement pour le tournoi final. Ces 32 équipes sont couronnées à l’issue des tournois de conférence de fin de saison, qui se tiennent partout dans le pays durant les deux semaines qui précèdent le début du tournoi NCAA. Par exemple, Gonzaga a remporté la semaine dernière son 9e titre de champion de conférence WCC en dix ans, et fait donc partie des «auto-bids» automatiquement qualifiés pour la March Madness.

– La seconde option concerne les 36 autres équipes, qui ne sont pas championnes de conférences et sont alors sélectionnées «at-large». Il s’agit d’une méthode de sélection basée sur le jugement d’un comité de sélection. Pour faire ses choix de la manière la plus neutre et objective possible, ce comité s’appuie sur le NET («NCAA Evaluation Tool»), un outil analytique qui prend en compte divers critères constitutifs de la saison d’une équipe. Les critères principaux sontla difficulté du calendrier et de la conférence dans laquelle une équipe évolue, les différentes blessures à déplorer au cours de sa saison, ou encore la qualité de ses victoires majeures (et de ses défaites, évidemment). De cette manière, le comité établit un classem*nt, et définit alors les 36 équipes qui rejoindront les 32 champions de conférence déjà qualifiés.

Au total, ce sont donc 68 équipes(«Field of 68»)qui sont sélectionnées pour participer au tournoi NCAA (le «First Four» étant inclus dans le tournoi).

Première étape : le «First Four»

Avant le premier tour, appelé «Round of 64» (16 et 17 mars), il y a le traditionnel «First Four» (14 et 15 mars). Il s’agit tout simplement d’un tour de barrages qui permet de définir les quatre dernières équipes qualifiées pour le tournoi. Au total, huit équipes prennent part à ces barrages : les quatre équipes les moins bien classées parmi les «auto-bids», et les quatre moins bien classées parmi les «at-large». Les quatre vainqueurs sont repêchés et intègrent le «bracket» définitif : le tournoi à 64 équipes peut démarrer.

Un exemple récent qu’il est possible d’aller loin en passant par cette phase de barrage : UCLA en 2021. Héroïques, les Bruins avaient en effet livré un parcours fantastique tout au long du tournoi, atteignant le «Final Four». En demi-finale face à Gonzaga, ils avaient frôlé l’exploit mais s’étaient finalement inclinés, foudroyés par un incroyable tir au buzzer, depuis le milieu du terrain, de Jalen Suggs.

LES FAVORIS

Houston Cougars (31-3).Peut-être bien LE favori évident pour le titre sur le papier. Meilleure équipe de tout le pays au bilan, avec 31 victoires en 34 matchs, et à l’évaluation, avec un énorme «net rating» de +28.8 (ramené sur 100 possessions),les Cougars ont effectivement de très sérieux arguments à faire valoir. À commencer par leur défense, la 4e plus efficace du pays avec 89.6 points encaissés seulement sur 100 possessions. De l’autre côté du terrain, c’est tout aussi sérieux : la 11e meilleure attaque à l’échelle nationale avec 118.4 points marqués sur 100 possessions, sous l’impulsion du «Player Of The Year» de la conférence American, le meneur Marcus Sasser.Après une demi-finale nationale en 2021 puis un quart-de-finale l’an passé, Kelvin Sampson et ses hommes, récompensés d’une tête de série #1 dans la région Midwest par le comité ce dimanche, peuvent cette année aller au bout, même si leur défaite en finale du tournoi de conférence American face à Memphis ce week-end peut avoir altéré leur «momentum»…

Purdue Boilermakers (29-5). Déjà solides l’an dernier avec Jaden Ivey aux commandes de l’attaque, quand ils atteignaient le «Elite Eight» du tournoi, les Boilermakers sont encore meilleurs cette saison et peuvent prétendre au titre. Avec l’ogre Zach Edey au centre du jeu, l’équipe coachée par Matt Painter, championne en Big Ten aussi bien en saison régulière qu’à l’issue du tournoi de la conférence, est une arme de destruction massive en attaque, avec 119.4 points marqués sur 100 possessions, la 7e meilleure évaluation du pays. Une petite inquiétude peut en revanche légitimement être soulevée en ce qui concerne leur défense, seulement la 26e meilleure du pays à l’évaluation, et qui peut parfois souffrir de son manque de taille et de verticalité quand Zach Edey n’est pas sur le terrain. Et même quand le pivot canadien de 2m24 est présent, il est bien souvent pris de vitesse sur le «pick-and-roll», obligeant alors son équipe à jouer une défense en «drop», la rendant vulnérable aux tirs extérieurs et à mi-distance. Selon nous, Purdue est sans contestation un candidat au «Final Four», mais apparait cependant un cran en-dessous de Houston et Alabama parmi les favoris au titre.

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Alabama Crimson Tide(29-5). Pour le meilleur et pour le pire, Nate Oats et ses hommes sont au centre de l’attention médiatique en NCAA ce mois-ci. Car s’il est englué dans une triste affaire de meurtre à proximité de son campus, le Crimson Tide n’en demeure pas moins une très bonne équipe de basket, avec notamment le troisième meilleur «net rating» du pays à +27.5. Au centre de cette équipe équilibrée des deux côté du terrain, le «freshman» Brandon Miller, cité dans l’affaire de meurtre, apporte un volume de jeu considérable. Premier joueur depuis Anthony Davis en 2012 à avoir réalisé le doublé «Freshman Of The Year» et «Player Of The Year» dans la conférence SEC, l’ailier, attendu dans le Top 10 de la Draft 2023, est la clé de la réussite de son équipe dans ce tournoi. À ses côtés, la paire de meneurs Mark Sears – Jahvon Quinerly ainsi que les deux intérieurs Noah Clowney – Charles Bediako complètent une rotation bien ficelée, dont l’expérience sera un atout important. Reste maintenant à savoir dans quel état d’esprit le Crimson Tide abordera cette «March Madness», alors que l’orage médiatique gronde encore. Leur dynamique récente semble en tout cas indiquer que la confiance règne au sein du programme, qui vient de remporter le tournoi de conférence SEC, quelques jours après son sacre de champion de la saison régulière.

LES OUTSIDERS

Kansas Jayhawks(27-7). Malgré la perte de trois titulaires l’an passé après leur titre, les Jayhawks, impressionnants de constance, sont toujours au rendez-vous cette saison dans le cercle des équipes légitimement candidates au titre. Champions de la saison régulière en Big 12 avant d’atteindre la finale du tournoi de la conférence (une défaite contre Texas), Bill Self et ses hommes ontle niveau défensif qui fait gagner des matchs couperets en «March Madness», avec 91.5 points encaissés sur 100 possessions au terme de la saison régulière (la 7e meilleure évaluation du pays). En attaque, c’est cohérent sans être démentiel, avec la 29e meilleure évaluation du pays. Dans ce domaine, leur jeu en transition est particulièrement efficace, avec le meneur Dajuan Harris Jr. à la baguette entouré du trio d’ailiers Jalen Wilson, Gradey Dick et Kevin McCullar Jr, même si l’ensemble manque par moments d’inspiration. Finalement, le plus gros obstacle des Jayhawks vers le «back-to-back» sera tout simplement leur tableau dans le «bracket» : détenteurs de la tête de série #1 dans la région West, ils devront potentiellement battre Connecticut ou Arkansas et Illinois, puis UCLA ou Gonzaga avant même de rêver du «Final Four»… Un sacré parcours du combattant.

Arizona Wildcats (28-6). Depuis l’arrivée de Tommy Lloyd à la tête du programme au printemps 2021, Arizona marche sur l’eau : deux saisons régulières bouclées dans le Top 2 de la Pac-12, et surtout deux titres consécutifs de champions de la conférence, avec à chaque fois une victoire contre UCLA en finale. «Contenders» pour le titre la saison passée avec leurs trois futurs NBAers Bennedict Mathurin, Christian Koloko et Dalen Terry, les Wildcats conservent ce même statut cette saison, malgré le départ des trois joueurs, rookies chez les Pacers, Raptors et Bulls, respectivement. Un constat qui atteste de la stabilité que l’ancien assistant de Mark Few à Gonzaga a apporté. Avec un jeu offensif brillamment exécuté par un collectif cohérent, emmené par un «one-two punch» à la saveur européenne composé du meneur estonien Kerr Kriisa et du pivot lituanien Azuolas Tubolis, la troupe de Tucson, tête de série #2 dans la région South, n’a pas une grande marge d’erreur, mais semble en mesure d’atteindre le «Final Four».

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Duke Blue Devils (26-8). Discrets en début de saison, et même décevants sur quelques matchs en milieu de saison, les Blue Devils ont exécuté le scénario idéal pour un outsider qui n’a rien à perdre : ils ont fini très fort. Très, très, très fort même, puisque Jon Scheyer et ses hommes en sont à neuf victoires de suite, série en cours, dont une dernière victoire en date en finale du tournoi de la conférence ACC contre Virginia, pour s’adjuger le titre. De là à parler d’un «Final Four» pour la formation de Durham ? Les deux prochaines semaines nous le diront, même si sur le papier, les Blue Devils semblent clairement manquer de ressources en attaque pour jouer des coudes avec les favoris (seulement la 42e meilleure évaluation offensive de la ligue). Mais leur dynamique récente n’en demeure pas moins impressionnante, et n’est donc pas à sous-estimer, à l’heure d’entamer un tournoi relativement ouvert dans toutes les régions.

Texas Longhorns(26-8).On aurait pu penser que le renvoi en cours de saison de Chris Beard aurait brisé l’élan des Longhorns. L’inverse s’est produit : coachée par un Rodney Terry exemplaire, la troupe d’Austin a fait de l’adversité sa force, et a ainsi signé une saison réussie de bout en bout : une deuxième place de la Big 12 à l’issue de la saison régulière, puis un titre de champion de la conférence après une victoire prestigieuse en finale du tournoi de la conférence contre Kansas. Logiquement récompensés d’une tête de série #2 dans la région Midwest, les Longhorns présentent un bon équilibre des forces (la 18e meilleure évaluation offensive, et 11e meilleure évaluation défensive), et peuvent avoir des espoirs de «Final Four».

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UCLA Bruins(29-5). Après une saison régulière bouclée avec le deuxième meilleur «net rating» (+27.6) et la meilleure évaluation défensive de tout le pays (87.2 points encaissés sur 100 possessions), les Bruins ne font rire personne et ont toutes les raisons de croire en leurs chances de couper les filets à Houston le 3 avril prochain.Expérimentée à tous les postes, en commençant par son axe 1/4 composé du duo de «seniors» Tyger Campbell – Jaime Jaquez Jr qui pourraient boucler leur cursus de la plus belle des manières avec un titre, la troupe de Westwood est aussi incarnée par une jeunesse fougueuse et talentueuse avec la paire de«freshmen» Amari Bailey – Adem Bona. Au rayon des (rares) inquiétudes, il faut tout de même mettre en lumière la profondeur d’effectif limitée, qui rend des blessures ou des problèmes de fautes très vite problématiques pour les Bruins. À ce sujet, la blessure et l’absence jusqu’à la fin de la saison de Jaylen Clark, le «role-player» le plus important de l’effectif notamment par sa polyvalence défensive, est un coup dur… Si l’ailier était disponible, UCLA aurait été présent dans notre section des favoris.

Marquette Golden Eagles(28-6). Après une période de disette au cours des années 2010, avec seulement trois qualifications à la «March Madness» entre 2013 et 2022 (élimination au premier tour à chaque fois), l’ancienne fac’ de Dwyane Wade est de retour au plus haut niveau cette saison, sous la houlette de Shaka Smart. Vainqueurs de la saison régulière en Big East, les Golden Eagles ont ensuite gagné haut la main le tournoi de la conférence, avant d’hériter d’une tête de série #2 pour le tournoi final. Avec son attaque qui détonne, la 8e meilleure du pays à l’évaluation (119.3 points sur 100 possessions), sous l’impulsion du meneur Tyler Kolek élu «Player Of The Year» en Big East, Marquette peut rêver d’un «Final Four», 20 ans après sa dernière accession à ce stade de la compétition. Même si leur partie de tableau ne leur facilitera pas la vie : dans la région East, #1 Purdue, #3 Kansas State, #5 Duke, #6 Kentucky ou encore #7 Michigan State se dresseront potentiellement sur leur route, avant un hypothétique carré final…

LES 10 JOUEURS À SUIVRE

Zach Edey(Purdue / Pivot / 22.3 points, 12.8 rebonds et 1.5 passe). Élu «Player Of The Year» dans la conférence Big Ten et clairement favori pour remporter le même trophée à l’échelle nationale, le pivot canadien des Boilermakers est la colonne vertébrale des deux côtés du terrain pour son équipe, dont le succès dépendra alors grandement de ses performances. Bon protecteur de cercle (2.1 contres en moyenne cette saison), il manque en revanche de mobilité latérale pour la défense sur le «pick-and-roll» et les équipes adverses ne manqueront alors pas d’attaquer la défense de son équipe sur ce schéma. De toute façon, c’est surtout en attaque que Purdue gagnera ses matchs, avec son géant de 2m24 et ses 22 points et 13 rebonds en moyenne par match dans le rôle de l’arme de destruction massive…

Marcus Sasser(Houston / Meneur de jeu / 17.1 points, 2.8 rebonds et 3.2 passes). Le meilleur joueur de la meilleure équipe du pays, tout simplement. Après avoir raflé le trophée du «Player Of The Year» dans la conférence American pour boucler idéalement sa saison «senior», le meneur des Cougars va tenter de mener son équipe vers la terre promise. Excellent défenseur sur l’homme, il est surtout un meneur scoreur, adepte des tirs en sortie de dribble derrière l’arc et des drives vers le cercle. Une «shot-cart» très semblable à la NBA pour ce joueur dont la cote auprès des franchises de la Grande Ligue est justement assez haute à l’heure actuelle, et peut encore s’améliorer avec des bonnes performances dans le contexte des matchs couperets de la «March Madness». Grand favori pour le titre, Houston ira si Marcus Sasser va.

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Brandon Miller(Alabama / Ailier / 19.6 points, 8.3 rebonds et 2.1 passes). S’il est en plein centre de la tourmente médiatique dans laquelle Alabama se trouve et que cela peut égratigner son image, le «freshman» du Crimson Tide demeure peut-être le joueur le plus talentueux intrinsèquement du circuit universitaire. Ailier de grande taille au «skillset» élégant, dans un profil qui rappelle le jeune Paul George (avec des qualités athlétiques moindres tout de même), il a surnagé en saison régulière avec son immense talent offensif et ses facilités à la création. En défense, il manque de jus sur son premier pas mais ses grands segments lui permettent de couvrir des grosses portions du terrain, tant verticalement que latéralement. Meilleur joueur d’une équipe qui ne vise que le titre, Brandon Miller est clairement la plus grosse attraction de cette «March Madness» 2023 pour les observateurs de la NBA, et on peut raisonnablement s’attendre à quelques cartons de sa part ces prochaines semaines.

Jalen Wilson(Kansas / Ailier / 20.1 points, 8.4 rebonds et 2.3 passes). Second couteau dans l’équipe de Kansas championne en 2022, Jalen Wilson est le patron cette saison. Dans un rôle d’ailier hybride qui a fait de lui le «Player Of The Year» de la conférence Big 12 et qui devrait lui assurer une sélection à la Draft en juin, le natif du Texas est le moteur de la machine bien huilée qu’est le collectif des Jayhawks, particulièrement en attaque avec ses 20 points de moyenne sur la saison. Comme Ochai Agbaji l’avait fait l’an passé à plusieurs reprises, «J-Will» devra certainement prendre le jeu à son compte à certains moments pour sortir son équipe de situations pénibles. Il en a les épaules et le talent, et possède l’expérience nécessaire pour porter Kansas vers un potentiel «back-to-back».

Nick Smith Jr.(Arkansas / Meneur de jeu / 14 points, 1.8 rebond et 2 passes). Avec Brandon Miller, il est l’autre «freshman» vedette dont les sorties ces deux prochaines semaines seront décortiquées avec attention par les observateurs de la planète NBA. Promis à une sélection dans le Top 10 de la Draft 2023, le joyau des Razorbacks est un joueur au grand talent offensif, un créateur de tirs pour lui-même très élégant dont le profil va se transposer en NBA dès la rentrée prochaine. Meneur naturel mais scoreur, il évolue plutôt en tant que deuxième arrière dans le backcourt d’Arkansas, au sein duquel un autre «freshman» promis à la «lottery», Anthony Black, assure le «playmaking», et peut alors se concentrer sur le «scoring», ce qu’il fait de mieux. Si les Razorbacks veulent espérer aller loin dans le tournoi, les performances de Nick Smith Jr. en seront le facteur principal.

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Jordan Hawkins(Connecticut / Arrière / 16.1 points, 3.9 rebonds et 1.4 passe). Au sein d’une meute de Huskies qui a alterné le chaud et le froid en saison régulière mais qui conserve un plafond collectif très élevé, le jeune arrière fait figure de facteur X. Si le pivot Adama Sanogo et le meneur Andre Jackson sont les piliers du succès de Connecticut, «Hawk» est en effet l’étincelle qui peut propulser les Huskies vers des sphères supérieures. Notamment en attaque, avec ses 16.1 points et son excellent tir extérieur (37% derrière l’arc sur 7.7 tirs par match), dans une équipe qui a fini la saison régulière avec la sixième meilleure évaluation offensive de tout le pays (119.4 points sur 100 possessions).

Wade Taylor IV(Texas A&M / Meneur de jeu / 16.5 points, 2.5 rebonds et 4 passes). Chef d’orchestre d’une équipe de Texas A&M qui a agréablement surpris en SEC cette saison (2e à l’issue de la saison régulière) et qui attaque le tournoi avec une tête de série #7, dans la peau d’un outsider lointain qui n’a rien à perdre et tout à gagner, le meneur «sophom*ore» va ainsi vivre sa première «March Madness». En cela, il devra prouver qu’il a les épaules pour maintenir son niveau de jeu lors de la quinzaine à venir, car la «Big Dance» est un tout autre animal que la saison régulière… Mais sachant que le garçon joue vraiment le meilleur basket de sa jeune carrière présentement, on peut lui faire confiance pour mettre les bouchées doubles pour offrir aux siens les meilleurs chances d’aller le plus loin possible.

Jaime Jaquez Jr.(UCLA / Ailier-fort / 17.1 points, 8.1 rebonds et 2.3 passes). Déjà une troisième «March Madness» de suite pour l’ailier-fort des Bruins, lieutenant en 2021 et 2022, et clairement le leader cette année. Récompensé du trophée de «Player Of The Year» dans la conférence Pac-12 après sa très bonne saison régulière, son jeu pas «flashy» mais terriblement efficace à mi-distance et au poste bas en fait une valeur sûrement sûre vers laquelle se tourner durant les moments chauds des matchs couperets du tournoi, dont il sera assurément un des gros noms. Dans son sillage, UCLA a des ambitions de titre cette saison.

Kyle Filipowski(Duke / Ailier-fort / 15.4 points, 9 rebonds et 1.6 passe). Tête d’affiche en tant que «freshman» d’une solide équipe de Duke qui compte dans ses rangs pas moins de sept joueurs de première année, l’ailier-fort de 2m13 a le vent en poupe avant d’attaquer le tournoi puisqu’il tourne à 18.4 points par match sur ses cinq derniers matchs. Logiquement nommé «Freshman Of The Year» dans la conférence ACC, il a été une valeur sûre tout au long de la saison pour les Blue Devils, et n’a eu cesse de soigner sa cote auprès des franchises NBA. Au sein de cette escouade de Duke qui marche sur l’eau dernièrement avec 9 victoires de suite, la dernière en date en finale du tournoi de l’ACC contre Virginia, et qui s’impose comme un outsider dangereux à la veille du début du tournoi, celui qui se fait surnommer «Flip» va jouer sans pression, comme son équipe. Le meilleur état d’esprit possible pour cartonner…

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Azuolas Tubolis(Arizona / Pivot / 19.8 points, 9.3 rebonds et 2 rebonds). Il est lituanien, il joue pivot, il est grand et costaud, il a des très, très, très bonnes mains et il fait ses armes sur le circuit NCAA avant de tenter sa chance en NBA : Azuolas Tubolis rappelle beaucoup un jeune Domantas Sabonis, formé à Gonzaga avant de rejoindre la Grande Ligue. Pour les amoureux du basket offensif léché, Arizona et son joyau balte, quasiment en double-double de moyenne sur la saison et auteur notamment d’une pointe à 40 points début février, sont un «must-watch» pour les deux prochaines semaines. Au poste bas ou en «spot-up», à la création ou à la finition, son toucher et son sens du jeu font des ravages. Un plaisir pour les yeux.

LE CALENDRIER

First Four (14 et 15 mars) : UD Arena (Dayton)

First Round (16 et 17 mars) et Second Round (18 et 19 mars) :Legacy Arena (Birmingham),Wells Fargo Arena (Des Moines),Amway Center (Orlando),Golden 1 Center (Sacramento),MVP Arena (Albany),Nationwide Arena (Columbus),Ball Arena (Denver),Greensboro Coliseum (Greensboro).

Sweet 16 (23 et 24 mars) etElite Eight (25 et 26 mars) :T-Mobile Arena (Las Vegas),Madison Square Garden (New York),T-Mobile Center (Kansas City),KFC Yum! Center (Louisville).

Final Four (demi-finales le 1er avril, finale nationale le 3 avril) : NRG Stadium (Houston).

LE «BRACKET»

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Le fonctionnement d’un «bracket» est assez intuitif. Il y a quatre régions : Ouest, Est, Sud et Midwest. Dans chacune des régions, il y a 16 équipes, classées de 1 à 16 par le comité de sélection, évoqué plus haut.

Au premier tour, le 1e affronte donc le 16e, le 2e affronte le 15e, le 3e affronte le 14e, etc. Les matches suivent ensuite leur cours dans chaque région. Le deuxième tour correspond au quart-de-finale de chaque région (il ne reste plus que 8 équipes par région), le «Sweet 16» correspond à la demi-finale de chaque région (il ne reste plus que 4 équipes par région), et enfinle «Elite 8» correspond à la finale de chaque région (les deux finalistes de la région s’affrontent).

Puis, pour chacune des 4 régions, le gagnant du «Elite 8», qui est donc le champion de sa région respective, rejoint alors le carré final : c’est le «Final Four», c’est-à-dire les deux demi-finales (puis la finale régionale) entre les 4 champions régionaux.

À titre d’exemple, l’an passé, le «Final Four» était composé de Duke (vainqueur de la région Ouest), de North Carolina (vainqueur de la région Est), de Villanova (vainqueur de la région Sud) et de Kansas (vainqueur de la région Midwest). North Carolina avait battu Duke, et Kansas avait battu Villanova. Puis, lors de la finale nationale, Kansas avait remporté le titre aux dépens de North Carolina.

COMMENT SUIVRE LA «MARCH MADNESS» ?

Diffuseur de la NCAA, beIN Sports proposera un match en VO chaque soir puis un en VF le matin, avant sans doute l’intégralité du «Final Four» en direct et en intégralité, ainsi que bien sûr la grande finale.

Pour suivre l’intégralité des rencontres, il faudra par contre s’inscrire sur le ESPN Player : https://www.espnplayer.com/packages

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Par Maxime Gallais

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